Un réveil... Egaré ?

Messages : 16 Date d'inscription : 15/04/2009 Localisation : Près d'un feu ...

Les rideaux étaient mal tirés et la lumière orangée du coucher de soleil parvenait à filtrer, éclairant très faiblement la pièce sombre, témoin d'une autre journée se terminait. Une de plus. Un pas de plus vers sa déchéance, vers le point de non retour. Il était allongé là, sur son lit défait, le dos de sa main droite posée sur le front, son autre bras reposant le long de son corps, les yeux ouverts, regardant fixement le plafond. Les derniers rayons ardents balayèrent son visage qui semblait figé et jouaient avec la sueur qui perlait comme des gouttes de rosée sur du marbre blanc. Ce n'est que lorsqu'ils disparurent complètement que la statue vivante s'éveilla. Le regard éteint, Haborym tourna la tête et fixa la lumière entrez les rideaux. Il ne savait plus très bien où il était, une auberge ? Sans doute... Il tira un soupir de desespoir, pas possible de perdre facilement la mémoire pour ce genre de sotise ! Bref, dans un sursaut de courage, lentement, il se hissa sur le coude et se leva, fit quelques pas en direction de la fenêtre, tirant sèchement sur les tissus pour rendre la pièce sombre d'une claireté suffisante... Suffisante à le faire sourir, peu, mais c'était le cas. Presque im!médiatement il se rendit d'un pas incertain vers la "salle de bain". Là, il se fixa longtemps. Une main posée sur le mur, il regardait son reflet sur l'eau mise dans le récipient adéquat, au fond de ses pupilles . Des pupilles qui reflétaient toute sa haine. Sa haine envers lui-même, sa haine envers "ces hommes".

*Passons ....*

Il ferma rapidement les yeux, se frottant le corps au passage d'un gant à peine humide, ne supportant pas l'eau, c'était déjà un grand effort de sa part. Une fois ceci fait, il parti dans la grande pièce où son lit défait s'y situer, regardant en direction de la, il s'y dirigea prenant au passage ses vêtements blanc qu'il vint à vetir rapidement. D'une certaine classe, il fit voler ce qui semble être une veste avant de pouvoir la mettre, comblant le vide de son torse. A peine fait il se dirigea vers la porte, prenant son sceptre qu'il posa dans son dos par le système tout simple d'une petite corde. De ce fait, rapidement il passa le seuil de la porte pour descendre des marches, passé sans rien dire près du comptoir, sans payer, il parti dans larue de cette ville inconnue... Sans prendre attention à l'entourage, au décor, d'un pas lent et incertain accompagner d'une expression impasible, le corps d'apparence de 15/16ans errer dans les rues ....

Invité

Zackéa marchait tranquillement dans la rue principale de Nmod. Malgrè le jour déclinant, la villle était encore agitée, et la température était assez douce pour la saison. Tant qu'il faisait jour, la ville était un endroit assez agréable. Mais dès que le soleil se couchait, elle se transformait en un lieu sombre et malfamé. Il ne faisait pas bon traîner dans les petites ruelles mal éclairées dès que la lune commençait à briller.
Or, le soleil commençait justement à décliner. Progressivement, les habitants rentrèrent chez eux, et les hommes et rares voyageurs regagnèrent les auberges éclairées. Zackéa pesta. Elle s'était laissée surprendre par la nuit, et Wolfgang qui l'attendait dehors allait encore s'énerver de son retard. Une façon bien à lui de lui montrer qu'il tenait à elle.
Bientôt, la jeune liée se retrouva seule dans les rues sombres qu'elle avait été obligée de prendre pour quitter la ville.
Elle se mit donc à courrir, autant pour calmer sa peur, que pour ne pas se retrouver coincée dans la ville, enfermée par les gardes des grandes portes.
Mais Zackéa connaissait mal la ville, et un épais brouillard tomba, l'obligeant à ralentir. Elle bifurqua à gauche, à droite, pui encore à gauche et s'arrêta, soudain térrorrisée.
Elle était perdue.
Trop loin du loup pour prednre contact avec lui, elle se retrouvait seule dans ces ruelles dangereuses. Pour elle qui ne l'avait jamais été, toujours entourées de gardes du corps ou de son ami, c'était effrayant.
Elle resserra dans les pans de sa cape sur elle même, et se froça à avancer lentement.
Puis, elle entendit un bruit derrière elle, et, certaine d'être poursuivie par un assassin, elle se mit à courrir à toutes jambes.
Soudain, une silhouette apparue, émergeant du brouillard. Zackéa n'eut pas le temps de freiner : déjà, elle heurtait violemment la personne.
Assise par terre, tombée sous l'effet du choc, elle porta les mains au-dessus de sa tête pour tenter de se protèger et hurla.

* Adieu Wolfgang *

Messages : 16 Date d'inscription : 15/04/2009 Localisation : Près d'un feu ...

Quel moment ennuyeux que vivait là notre cher entité du feu, cette ville, ces rues n’avaient vraiment rien d’intéressantes, pas le moindre signe de mouvement, juste une foule qui ne cesser de s’amplifier venant engorgé les rues étroites. Haborym se sentait plus qu’étouffer par ces bipèdes si insignifiants à ses yeux. Bien qu’il s’énerver intérieurement pour des détails absurde, à l’extérieur il semblait serein et surtout d’un gamin faiblard au milieu d’une foule de tout genre dont la plupart ne demanderaient pas mieux d’avoir la moitié de son rubis que notre garçon n’avait pas peur de montré au grand jour comme pour en nargué plus d’un, qui ne serait pas tenter ? Outre ce détail, il jeta quelque coup d’œil à gauche à droite, n’ayant absolument rien d’autre à faire, pour le moment c’était le calme absolu pour rappel. D’ailleurs, bien qu’il ne l’apprécier pas plus que ça, il espérait bien avoir quelque chose à faire pour ce seigneur, déjà ça l’occuperai mais surtout ça l’éviterai bien des désagréments, il ne faut pas oublier qu’il est quelqu’un de très instable. Bref continuant son avancée, il tomba à un moment donné sur une petite attraction. Il s’agissait d’un homme qui cracher du feu, donnant un spectacle aux gens de passages, lui donnant même quelque petite pièce au passage. Pour se faire, Sympher s’arrêta pour le regardé plusieurs minutes, les paysans autour de lui semblé aimer ça vu qu’il l’encourager pour certains. D’un regard vicieux il jeta son regard à sa droite puis à sa gauche avant de bien fixé l’homme en question. Alors que celui-ci cracha pour la énième fois un jet de flamme, notre entité fit un geste calme de la main droite puis ce fût la panique autour de lui, bien que le mot soit grand. Tout ceci s’expliqué bêtement par le fait que la flamme eut un retour soudain sans aucune explication brulant de peu le visage de l’homme qui cria de douleur sur le moment. De le voir ainsi, fit sourire l’entité, heureux de son résultat qui l’avait occupé à peine dix petites minutes. Quant au reste de sa journée, elle fût rapide, le soleil si apaisant parti rapidement se coucher malheureusement pour donné petit à petit une obscurité peu enviable. Ceci avait pourtant un avantage, celle que les rues se vidée rapidement, tous pratiquement, retournèrent chez, par sécurité mais aussi par repos sans aucun doute. Seulement ceci n’allé pas encore assez vite pour lui, il décida donc de tourné en direction d’une plus petite rue, proche d’une ruelle. De plus que l’obscurité une brume vint se mêler, ne donnant pas un avantage à la visibilité. Alors qu’il était toujours de son calme incessant, sans préavis, un choc brutale contre quelqu’un ou quelque chose de sa taille voir un peu plus grand ? Faut dire aussi que le corps qu’il eut par ce sorcier n’est pas si grand... Bien entendus notre garçon tomba en arrière se rattrapant avec ses bras pour dire d’être dans une position assise, les yeux fermé.

*Qu’est ce que ?..... Stupide monde !!*

Pensa-t-il dans un moment de colère, qui pouvait se voir à l’expression de ses yeux du coup. Doucement, quasi immédiatement il releva son intention vers l’endroit du choc pour y apercevoir une silhouette, à croire que ces humains ne savaient pas faire attention puis ce cris... Quel désolation...

Tu ne sais pas faire attention bipède ...

Dit il de sa voie enfantine bien qu'un peu ferme.

Invité

Ne sentant toujours aucun mouvement ni aucun coup, Zackéa décida d'ouvrir les yeux. Elle se retrouva alors face à jeune homme qui devait avoir à peu près son âge. En le voyant, elle sentit toute crainte s'envoler. certes, il n'avait pas d'imposants biceps, mais il avait en lui quelque chose de rassurant. Une expression indéchiffrable qui mettait à l'aise dès le premier coup d'oeil.
La jeune fille jeta un regard derrière elle et vit avec soulagement que son poursuivant avait abandonné la traque. Elle s'apprêtait donc à sourire au jeune homme et à le remercier pour son intervention involontaire, mais à cet instant, celui-ci lâcha une phrase glacée.

* Bipède ??? Non mais, il ne s'est pas regardé ! *

Elle faillit d'ailleurs lui répondre par cette phrase, mais elle se ravisa de justesse, se disant que si il partait, elle serait à nouveau seul.
Elle pensa aussi à une phrase du style : "Tu sais à qui tu parles ? A la fille du Seigneur Fint !" Mais cette phrase aurait eu deux effets : le même que l'autre réponse, et un risque de se faire repérer par son père, si jamais le jeune homme était à son service. Elle opta donc pour le silence, ou bien pour une réponse moins insolente.

- Pardonnez mon outrecuidence, dit-elle se moquant légèrement du langage du garçon, mais il me semble que l'on peut vous aussi vous classer dans la catégorie des bipèdes.
Sur ce, je vous remercie tout de même pour votre "intervention" sans laquelle je ne serais peut-être plus de ce monde.

Puis, Zackéa se releva et, tout en époussetant sa tunique, dévisagea le jeune homme. Il était assez joli avec son visage particulier et sa coupe arrondi. Elle remarqua aussi autour de son oeil une trace insolite, mais qui ne manquait pas de charme, et qui soulignait la finesse des traits du garçon. Mais ce qui attira sans doute le plus l'oeil de la jeune liée, ce fut la gros rubis qui ornait les vêtements du garçon. Elle n'avait jamais été sensible aux pierres précieuses, et trouvait même plutôt que c'était laid, mais celle-ci était tellement bine taillée, qu'elle la trouva superbe.
Enfin, après maintes hésitations, elle se résolu à lui demander :

- Et, quel est vôtre nom ?